Éric Caravaca

Acteur, Réalisateur et Scénariste
Membre du Jury Documentaires

Éric Caravaca fréquente le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique puis l’Actors Studio, et apparaît pour la première fois au cinéma dans un segment de L’Amour est à réinventer de Marion Vernoux. Il donne ensuite la réplique à Elsa Zylberstein dans Un samedi sur la Terre de Diane Bertrand et rejoint Noémie Lvovsky pour La Vie de ne me fait pas peur (Prix Jean-Vigo). Il rencontre François Dupeyron avec lequel il tisse un lien professionnel. Bouleversant en jeune éleveur perdu dans C’est quoi la vie ? il remporte en 2000 le César du Meilleur Espoir Masculin et concourt en 2002 dans la catégorie Meilleur Acteur pour son rôle inoubliable de gueule cassée dans La Chambre des officiers.
Après Les Amants du Nil d’Éric Heumann, il affronte la maladie incurable de Bruno Todeschini dans Son frère de Patrice Chéreau (récompensé à Berlin). Inquiétant face à Josiane Balasko dans Cette femme-là de Guillaume Nicloux, il prête ses traits à un clandestin turc dans Inguélézi qui marque ses retrouvailles avec François Dupeyron.
Il enchaîne J’attends quelqu’un de Jérôme Bonnell, La Raison du plus faible de Lucas Belvaux et Mon colonel de Laurent Herbiet. Salué dans Les Ambitieux de Catherine Corsini, La Chambre des morts d’Alfred Lot et Nuit de chien de Werner Schroeter (primé à Venise), il se glisse dans la peau d’un gigolo face à Nathalie Baye dans Cliente de Josiane Balasko et d’un étrange inspecteur dans Affaire de famille de Claus Drexel. Il tourne par ailleurs avec Costa-Gavras Eden à l’ouest et avec Alexandre Arcady les thrillers Comme les cinq doigts de la main et 24 jours. On le retrouve dans Le Bel Âge de Laurent Perreau, La Petite Chambre de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, Qui a envie d’être aimé ? d’Anne Giafferi, L’Avocat de Cédric Anger et Poulet aux prunes de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud. Il joue par la suite dans Ici-bas de Jean-Pierre Denis, Tu honoreras ta mère et ta mère de Brigitte Roüan et Préjudice d’Antoine Cuypers. Partagé entre sa maîtresse et sa fille dans L’Amant d’un jour de Philippe Garrel, il s’immerge dans l’univers de la viticulture dans Ce qui nous lie de Cédric Klapisch.
Hanté par les agissements du prêtre pédophile Bernard Preynat dans Grâce à Dieu de François Ozon (Grand Prix du Jury à Berlin), il campe un père de famille enrôlé dans une secte dans Les Éblouis de Sarah Suco. Il retrouve François Ozon dans Tout s’est bien passé et sera bientôt à l’affiche d’Annie Colère de Blandine Lenoir.
À la télévision, on le remarque notamment dans les séries Paris, Un village français, Hippocrate et récemment L’Amour flou. Sur les planches, il joue notamment Bertolt Brecht, Samuel Beckett, Molière, Antonin Artaud, Anton Tchekhov, Henrik Ibsen et triomphe face à Catherine Hiegel dans La Mère de Florian Zeller mis en scène par Marcial Di Fonzo Bo.
Pour son premier long métrage en tant que réalisateur, Éric Caravaca dirige Julie Depardieu et Vincent Rottiers dans Le Passager d’après Arnaud Cathrine. Il bouleverse ensuite avec le documentaire Carré 35 (nommé au Prix Louis-Delluc et aux César), qui aborde avec force le poids des non-dits et du secret familial.

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